Organisateurs : Yousra Abourabi (UIR, CGS, Maroc), Jean-Noël Ferrié (CNRS UMR 5115, LAM, Sciences Po Bordeaux, France)
Autres participants : Institut Balanitès, Paris, France (Institut Balanites)(https://institutbalanites.org/), Observatoire Homme-Milieux International de Téssékéré (CNRS-InEE / Université Cheikh Anta Diop, Dakar, Sénégal)(https://ohmi-tessekere.in2p3.fr/), IRN CNRS « Science et Grande Muraille Verte »
Résumé :
Le projet de la Grande Muraille Verte est une initiative multilatérale africaine soutenue par 11 Etats sahélo-sahariens. L'Agence Panafricaine pour la Grande Muraille Verte (APGMV) a été créée par ces Etats pour superviser les politiques de chacun d'entre eux et travailler à leur convergence. La convention qui la crée a été enregistrée par l'ONU et l'UA. Son administration est basée à Nouakchott. Elle a signé des accords d'appui avec la BAD, la FAO et le PNUD. Elle a donné lieu à une résolution de l'UA. La Grande Muraille Verte est donc une politique publique internationale.
Dans chaque pays, il existe une multitude d'actions locales concernant des écosystèmes distincts liés à des communautés spécifiques. Au niveau régional s'ajoutent un niveau national et un niveau local. Cela pose la question de la convergence des politiques menées aux trois différents niveaux : régional, national et local.
A cela s'ajoute la question des objets mêmes de la politique publique en question : l'environnement naturel, les écosystèmes, le climat, l'élevage, les activités agricoles, c'est-à-dire un ensemble d'objets aux cadres et définitions différents. Une des questions qui peut se poser est de savoir comment les arrangements institutionnels se transforment en impact effectif sur les « humains » et les « non-humains » dans leur domaine naturel.
