- Jérémie Sansan (responsable recherche Wakobo RCA),
- Cécile Cazes (cheffe de projet scientifique internationale)
- Alice Furtado (géographe de la santé GHiGS/IRD),
- Prof Richard NBGALE (Co-PI Wakobo INSERM),
- Dr DEMFACK Brisse, SHRM-SMN / IRC
- NGBALEO Emmanuel Parfait S/E, CISJEC
- Rodrigue DOYAMA-WOZA, DREP/MSP
- NDOMO Alain Maxime, RSE/ ACABEF
- Dr Jean-Baptiste MADOUNDJI, DGPOS/ MSP
- Dr DENGUEM C. Patrice, PF AQS/ PF, FICR
- Dr Edna Francine DOYAMA-WOZA née MAWA, MCD/ DS de Bimbo - Mme KOUSSA née MALIAVO Léonnie, PF SR/ DS de Bimbo
- DAVEK Richard, MEAL officier / IMC
- Dr KOMAYAN FANGBAILETTE Jean Louis, SEPPS/ MSP
- Dr Gynette-Annick MBOUNOU, DRS1/ MSP
- Dr Bissengue Placide, DREP/ MSP
- Dr SEBOULO Parfait, Direction de la Santé communautaire
- Dr GUEMDOKO Yollande, Chargée de Programme SSR/PF UNFPA CAR - Sorry KEITA, Chef de mission ALIMA/ RCA
- Dr Rodrigue ILBOUDO, Référent Médical/ Desk2- ALIMA/ Dakar
- Jean de Dieu LONGO, Président comité
L’étude Wakobo ti Kodro a démarré depuis le mois de Juillet 2023 et plusieurs activités ont été réalisées. C’est dans cet optique que s’est tenue le 30 avril 2024 dans la salle de réunion de la direction du SNIS du Ministère de la Santé et de la Population, la réunion de présentation de l’étude au comité national de suivi.
A cet effet, les directeurs centraux du Ministère de la Santé et de la Population, les agences des Nations Unies (OMS et UNFPA) et les ONGs internationales et nationales acteurs de la santé reproductive et santé maternelle ont été conviés.
Cette première réunion du comité national a pour objet de présenter l’étude et à s’engager avec les acteurs évoluant dans le domaine de la santé reproductive pour l’appropriation des résultats des études.
La réunion était présidée par le Professeur LONGO qui est le Président du comité technique de validation des protocoles et résultats de recherche en santé du ministère de la santé et de la population
Après le mot de bienvenue par le Professeur LONGO, la réunion a démarré avec la présentation du projet de recherche par Cécile CAZES, cheffe de projet scientifique et le Professeur NGBALE (Co-Investigateur Principal), suivie de la présentation des résultats de l’évaluation intermédiaire de l’étude de faisabilité /acceptabilité.
Suite à ces deux présentations, la parole était donnée à l’assemblée pour poser des questions et apporter des recommandations pour la bonne mise en œuvre des activités de l’étude.
Les questions tournaient autour des limites de de l’étude, des critères de choix des aires de santé, de l’implication des maris dans l’étude, la barrière financière, le refus des femmes que leur domicile soit filmé et les participants voudraient savoir si le consentement est recueilli auprès des bénéficiaires. La problématique du référencement des patientes a été abordée par les participants qui souhaitent savoir si le projet supporte la référence des femmes dans le cadre de l’étude.
La Médecin chef de district à féliciter l’équipe de mise en œuvre de l’étude et à souligner que l’étude était à point nommé pour aider les femmes qui avaient des risques de complication de leurs grossesses. La prise en charge des grossesses à risque se fait désormais plus rapidement grâce aux références. Elle a également souligné l’engagement des matrones qui faisaient un excellent travail. La seule difficulté se situe au niveau de la charge de travail des sage-femmes qui ont deux documents à remplir ce qui les pousse parfois à délaisser le remplissage des outils du Ministère au profit de celui de l’étude.
Professeur NGBALE, Jérémie et Cécile ont apporté des éléments de réponses aux questions des participants en précisant que les frais de référencement prévus sont ceux des centres de santé vers les hôpitaux de références. En revanche, ’il n’était pas prévu des frais de référencement pour les patientes qui viennent des villages au centre de santé pour ne pas biaiser les résultats de l’étude. En effet, si les frais de référencement sont mis en place au niveau des villages, cela attirera les femmes qui viendront à cause de la gratuité.
Pour ce qui est de la limite de l’étude, il a été expliqué que cette réunion portait sur les activités réalisées au cours de l’étude et non sur les résultats définitifs de l’étude. Les limites de l’étude seront présentées lors de la présentation des résultats de l’étude.
Il a également été précisé que le choix des aires de santé est calqué sur les sites où intervient déjà ALIMA même si les deux zones (urbaine et rurale) ont été ciblées.
La recommandation qui a été prise en compte de la part des participants est l’implication des maris dans l’étude. En effet, dans les foyers se sont les hommes qui ont le pouvoir économique et donc le pouvoir de décision. Il serait important de les impliquer dans l’étude afin d’avoir une vision panoramique de la situation avec des données fiables.
Concernant, le recueil des consentements pour la prise de photos des domiciles, il a été précisé que dans le cadre général de l’étude, des fiches de consentement ont été établies et soumises au comité d’éthique qui les a validés. Ces fiches sont utilisées pour le recueil de consentement. Spécifique pour la prise de vue du domicile pour la raison de localisation, un consentement du bénéficiaire est demandé. Aussi, pour les croyances, un travail de sensibilisation devra être fait puisque des fiches de consentement existent déjà dans la documentation de l’étude. L’équipe de l’étude continuera à sensibiliser les femmes afin de les encourager à accepter la prise d’image de leur domicile.
A l’issue de la réunion, les participants avaient apprécié positivement la réalisation de l’étude qui permettait de mieux prendre en charge les femmes à risque de grossesse.
La recommandation la plus importante était l’implication des maris des femmes à risque de grossesse dans la réalisation de l’étude.
Les participants à la réunion sont enthousiastes quant à la suite des activités de l’étude mais surtout pour le partage des résultats de l’étude.